
Le legs Adrien Recouvreur de 1942 comprend des œuvres de Léon Voirin (1833-1887), Émile Friant (1863-1932), Victor Prouvé (1858-1943) et Émile Gallé (1846-1904).
La présence d’un musée de l’ivoire à Commercy, le second en France après celui de Dieppe, n’est pas liée à l’existence d’un centre de production local mais à la constitution d’une collection réunie par le docteur Albert Guillaume Boyer. Léguée à la ville de Commercy en 1909, la collection est présentée pour la première fois en 1920 dans l’ancien hôtel de ville de Commercy. Le legs Boyer comprend également des céramiques.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’une des principales productions meusiennes de faïence provient de la Manufacture des Islettes, établie au hameau du Bois d’Epense. Créée en 1735, la manufacture connaît une forte activité entre 1775 et 1848, devenant la plus importante fabrique d’Argonne. Elle ferme ses portes en 1848, concurrencée par la production industrielle de Sarreguemines.
Les collections du musée témoignent de la diversité de la production des Islettes : faïences culinaires, assiettes à décors de bouquets ou à motifs chinois, sujets semblables aux productions de Niderviller.
Vue extérieure du Musée de la céramique et de l’ivoire, Commercy © Conservation départementale des musées de la Meuse
Assiette lorraine en faïence de petit feu, XVIIIe siècle © Jean Rosen
École de Georg Petel, Allemagne, Vénus pudique, ivoire, XVIIe siècle © Conservation départementale des musées de la Meuse