
Les maîtres-verriers nancéiens: Victor Höner (1840-1896), Joseph Janin (1851-1910), Georges Janin (1884-1955), Joseph Benoit (1871-1939).
Une dimension mystique et irrationnelle est toujours associée à la figure de Jeanne d’Arc. En témoigne le Christ en Croix en chêne provenant de la ferme de Septfonds, près de Vaucouleurs, devant lequel Jeanne aurait prié après l’échec de sa seconde rencontre avec Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs.
Au XIXe siècle, la naissance du romantisme, le renouveau du catholicisme et la restauration de la monarchie provoquent un engouement pour la figure de Jeanne d’Arc. Le musée conserve une version en fonte de la statue de Jeanne d’Arc, réalisée dans les fonderies de Tusey, près de Vaucouleurs, d’après l’original en marbre, œuvre de Marie d’Orléans.
Le thème est prisé par l’atelier nancéien Höner, Janin et Benoît qui réalisa près de 400 cartons de vitraux. Le départ de Vaucouleurs, réalisé en 1913 d’après Jean-Jacques Scherrer, commémore le début de l’épopée johannique.
La visite se poursuit par la découverte des lieux historiques, les vestiges du château, la Porte de France, la crypte et la chapelle dont les cartons des vitraux retraçant l’épopée de Jeanne d’Arc, sont conservés au musée.
D’après Marie d’Orléans, fonderies de Tusey, Jeanne d’Arc, fonte, peinture or, XIXe siècle © Musée Jeanne d’Arc, Vaucouleurs, Patrick A. Martin
D’après Jean-Jacques Scherrer, atelier Höner-Janin-Benoit, Le départ de Vaucouleurs, carton de vitrail, 1913 © Musée Jeanne d’Arc, Vaucouleurs, Patrick A. Martin