
Les instruments présentés valorisent l’École française de lutherie et d’archèterie. Artisans d’art lorrains - mais également français et étrangers ayant appris leur métier à Mirecourt - et savoir-faire manufacturés locaux ont contribué à la renommée de cette école et de la ville, tant du point de vue de la transmission des métiers que des productions.
À côté de quelques témoins de la facture instrumentale des XVIIe et XVIIIe siècles, les violons signés par les deux grands luthiers français, Nicolas Lupot (1820) et Jean-Baptiste Vuillaume (1855), côtoient, pour illustrer la diversité des productions du XIXe siècle, le violoncelle d’Augustin Claudot (vers 1840), la contrebasse d’Auguste-Sébastien Bernardel (1848), les archets d’Étienne Pajeot (1791-1849), François-Nicolas Voirin (1833 – 1885) et Charles Nicolas Bazin (1847 – 1915) et la collection de guitares telles celles des Mast, Beau, Breton, Marchal, Roudhloff, Petitjean, Coffe Goguette. Pour le XXe siècle, le violon issu de l’atelier des artistes de la manufacture Laberte (1914), l’archet d’Émile-François Ouchard (vers 1925), le violoncelle de Joseph Aubry (1936) et le violon de Jean Bauer (1955) sont quelques exemples parmi ceux conservés au musée.
Salle d’exposition © Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, Mirecourt, Anne-Sophie Trivin
Nicolas Lupot, Violon, épicéa, érable, ébène, boyau, métal, 1820, détail © Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, Mirecourt, Anne-Sophie Trivin
P. Beau, Guitare, épicéa, érable, ébène, métal, nylon, palissandre, nacre, ivoire, XIXe siècle, détail © Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, Mirecourt, Anne-Sophie Trivin
Étienne Pajeot, Archets de violon, entre 1800 et 1850 et vers 1820, détails © Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, Mirecourt, Anne-Sophie Trivin